J’avoue avoir toujours hésité dans ces rassemblements de P.N, pour avoir craint cette émotion dont je suis souvent victime.
Cette année, je me fais violence...
Certes, l’assistance est clairsemée, mais on y trouve ce qu’on vient chercher : le plaisir d’être ensemble...
Nous rencontrons de suite Jean-Claude Simon sur le stand des amitiés Oraniennes, bien nommées.
Un peu plus loin, le stand de nos écrivains...Et ce n’est pas faire offense aux autres, mais nous étions venus voir notre ami André Trives qui dédicaçait son dernier ouvrage...
Des rencontres, oui, des amis venus comme nous y trouver un peu d’hier.
La restauration, point fort de cette journée, nous a permis de nous attabler, en écoutant toute sorte de musiques,
et nos amis Harkis, ont su mettre une ambiance orientale très appréciée.
Ce fut donc une belle journée d’été...Mais hélas, nous n’avons pu assister au concert de François Valery, car nous avions de la route à faire...
Et pourtant, nous aurions aimé contenir cette émotion qui blesse mon cœur d’une langueur monotone, quand il chante :
Noel, à Oran,
Me acordaré de ti, toda mi vida,
Noel à Oran,
Quando mi madre cantava para no llorar...
Je conduis sur l’autoroute du retour, écoutant cette chanson, et je n’essuie pas cette larme qui coule, et qui me parle du bonheur d’autrefois...
François Paz